Mon activité de recherche se focalise sur l'impact de plusieurs mois de vie extra utérine et sur l'impact de l'hospitalisation en unité de soins intensifs de néonatologie, sur le développement sensorimoteur d'enfants grands prématurés, nés deux à quatre mois avant le terme mais ne présentant pas de lésions cérébrales. Cette thèse est réalisée sous la direction de Marianne Barbu-Roth.
Notre objectif est de savoir si à l'âge corrigé du terme, ces enfants grands prématurés développent des capacités similaires à celles des enfants nés à terme, en regard de la mobilité spontanée ou en réponse à différents stimuli maternels, capacités essentielles des interactions précoces avec leur environnement.
Ce projet est la résultante d'une large collaboration entre spécialistes du développement moteur, de la perception-action et de la biomécanique, entre kinésithérapeutes, néonatologistes et ostéopathes, comme je le suis moi-même.