Au cours de mon doctorat, je me suis intéressé à la comparaison des synergies musculaires (c'est-à-dire les primitives motrices) impliquées dans la marche ainsi que dans plusieurs comportements moteurs précoces, tels que le pas, le coup de pied ou le ramper. Plus précisément, j'ai étudié comment et quand les nourrissons pouvaient générer des activités musculaires variables lorsqu'ils pratiquaient ces comportements précoces malgré le fait que leur système pouvait être contraint dès la naissance par des synergies musculaires encodées.
J'ai fait mon doctorat sous la direction de Caroline Teulier, Bastien Berret et Manh-Cuong Do à l'Université Paris-Saclay. Je travaille maintenant avec Marianne Barbu-Roth à l'INCC sur un projet plus clinique qui vise à étudier l'effet de l'entraînement moteur précoce sur le développement des capacités locomotrices. Nous nous demandons en particulier si la pratique précoce de la marche à quatre pattes peut améliorer plusieurs critères moteurs chez les enfants prématurés.