Mes recherches portent sur l’influence de différents stimuli maternels sur la mobilité quadrupède chez les nouveau-nés.
Nous savons que dès la naissance, le nouveau-né est capable de se déplacer de façon autonome à quatre pattes sur le ventre de sa mère. Cette capacité est encore trop souvent considérée comme un réflexe pour aller au sein destiné à disparaître dans les premiers mois de vie. Cependant des travaux suggèrent qu’elle pourrait être liée à la marche mature future et modifiable par des stimuli environnementaux.
Le but de mon travail de thèse est de comprendre quel est l’impact de la voix maternelle, de la langue maternelle ainsi que de l’odeur maternelle sur la locomotion du nouveau-né. Il permet ainsi d’étudier si contrairement à cette idée de réflexe, la mobilité quadrupède du nouveau-né ne serait pas déjà contrôlable à un niveau cortical. Mes travaux de recherche se déroulent au « babylab» à la maternité Port-Royal de l'hôpital Cochin. Je travaille sous la direction de Marianne Barbu-Roth.